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Regional geopolitics

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  • Re: Regional geopolitics



    Ethnic map of Lebanon & Syria

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    • Re: Regional geopolitics

      Article in french, from pro west Lebanese paper called ORIENT LE JOUR, on the possibilities of Partition in Syria:

      -----

      La menace de partition de la Syrie, entre fantasme et réalité

      Antoine AJOURY | 20/05/2013


      ÉCLAIRAGE Deux experts dissèquent pour « L’Orient-Le Jour » les enjeux et les conséquences au niveau local et régional de l’éclatement du régime de Damas.

      La menace est là. Fictive ou réelle, elle est désormais sur toutes les lèvres. Plusieurs dirigeants arabes, turcs et mondiaux ont mis en garde contre l’éclatement de la Syrie où une guerre civile fait rage depuis plus de deux ans. Au Liban, le leader druze Walid Joumblatt a récemment dénoncé la politique du président syrien Bachar el-Assad qui vise à diviser le pays. Auparavant, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé les Occidentaux de vouloir la partition de la Syrie.

      Sur le terrain, la division de facto des régions sous le contrôle des rebelles et de celles sous le contrôle du régime stagne depuis quelque temps. Toutefois, les derniers combats qui ont eu lieu à la frontière libanaise autour de plusieurs villages chiites formant un couloir reliant le littoral syrien à la capitale, combinés aux massacres qui ont eu lieu à Banias, semblent inaugurer une nouvelle phase dans le conflit syrien.
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      Pour Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient, « la Syrie est aujourd’hui, de fait, divisée en trois zones : le Nord-Est dominé par les milices kurdes, le Nord globalement tenu par l’opposition “arabe”, la région côtière et le Sud entre les mains du régime. Ces lignes de front ne bougent pratiquement pas depuis une année. Les forces de Bachar el-Assad reprennent quelques territoires comme Qousseir, la rébellion s’empare d’un aéroport militaire supplémentaire dans le Nord, mais globalement, nous avons une opposition “Syrie du Nord” contre “Syrie du Sud” qui s’installe dans le temps ».

      Toutefois, le chercheur français estime que Bachar el-Assad et la Coalition nationale syrienne se posent tous les deux en défenseur de l’unité de la Syrie.
      Selon lui, « le but de Bachar el-Assad n’est pas de construire un réduit alaouite, mais de conserver le pouvoir sur l’ensemble du territoire syrien. Il est persuadé de pouvoir l’emporter à terme par sa stratégie de contre-insurrection. Tant qu’il possède le soutien de la Russie et de l’Iran, que l’insurrection demeure incapable de passer du stade de la guérilla à celle d’une organisation unifiée, il conserve toutes ses chances de l’emporter. La Coalition nationale syrienne et la plupart des autres mouvements d’opposition refusent également toute partition de la Syrie. En revanche, les partis kurdes, qu’il s’agisse du PYD, branche syrienne du PKK, ou du PDK, affilié au parti de Massoud Barzani, militent pour une large autonomie du territoire kurde qui débouchera à terme sur une indépendance ».

      Mais bien que la partition ne soit pas l’objectif des deux principaux belligérants, elle peut résulter de la défaite d’un des deux camps sans que l’autre ne puisse totalement le vaincre. « Prenons le cas de l’effondrement éventuel du régime de Bachar el-Assad. Le président syrien, sa famille et les hauts responsables peuvent espérer trouver refuge à l’étranger (Iran, Russie ou Amérique latine), mais qu’adviendra-t-il des cadres moyens de son régime et des centaines de milliers d’exécutants, agents des services de renseignements (moukhabarate), soldats, paramilitaires (chabbiha) et même les simples fonctionnaires, alaouites ou non, qui participent ou sont accusés de participer à la répression par les oppositions ? » se demande ainsi M. Balanche, ajoutant : « Ils n’ont pas les moyens de s’exiler, et surtout vers quelle
      destination ? La montée en puissance des groupes jihadistes dans l’opposition armée leur fait craindre le pire, d’autant que l’opposition politique, à travers la Coalition nationale syrienne, ne leur apporte guère de garanties sur une éventuelle réconciliation nationale. La situation des anciens cadres baassistes du régime de Saddam Hussein fait jurisprudence en Syrie puisque ces derniers, après avoir été chassés de l’armée et de l’administration, n’ont même pas le droit de se présenter aux élections. »

      Plusieurs scénarios
      Pour sa part, le politologue libanais et enseignant à l’Université américaine de Paris Ziad Majed propose plusieurs scénarios, en examinant les positions des belligérants, le déroulement des combats, de même que la carte des massacres commis par les chabbiha du régime.

      « D’abord le scénario A qu’Assad essaye de défendre jusqu’au bout : une survie politique et une participation à une transition politique en tant qu’acteur incontournable dans une Syrie qui reste unifiée. Ceci consiste à défendre le contrôle de Damas sans laquelle ce scénario n’est ni possible ni sensé. Or le contrôle de Damas “nécessite” l’occupation par le feu de ses quartiers sud et de ses banlieues rebelles, et le contrôle de l’accès direct à la capitale à partir du littoral, bastion du régime. Cet accès passant obligatoirement par Homs explique la violence des combats dans cette ville et ses alentours (et la participation du Hezbollah depuis juillet 2012 dans ces combats). Il explique également certains massacres visant à vider des villages de cette même région de leurs populations sunnites. Pour le reste, l’important pour le régime est de rendre la vie impossible dans les autres régions “libérées”. Assad veut également pousser une partie de la population à “regretter” l’ancienne “stabilité”. »

      Toujours selon M. Majed, le scénario B, si Damas devient indéfendable ou si elle tombe, consiste à se replier vers le littoral (élargi) en « annexant » Homs et une partie du rif de Hama. Assad devra se montrer capable de défendre une enclave ayant une bonne infrastructure et ayant les moyens d’autosuffisance économique.
      « Ceci suppose néanmoins que les alaouites suivent Assad et le maintiennent comme leader de leur “territoire” , ce qui n’est pas à mon avis évident. Une grande partie d’entre eux se battent à ses côtés aujourd’hui par esprit de “assabiyya” et avec la conviction de garder le pouvoir. En revanche, se battre en retrait pour une enclave qui leur était acquise et mettre leurs villes et villages directement sous le feu me semblent difficiles à tenir sur le long terme sans que des tensions “internes” et des demandes de comptes n’émergent », explique le politologue libanais.
      Du côté de l’opposition – soutenant la lutte armée –, « il me semble qu’il y a un seul scénario : combattre jusqu’à la chute du régime. Cela implique la prise de Damas puis la reconquête de Homs avec le refus de toute création d’une ligne de démarcation menant à une possible partition », affirme M. Majed, rejoignant ici l’idée de M. Balanche.
      Il existe en outre un
      quatrième scénario, de facto, qui n’est ni la partition ni la victoire décisive d’un camp sur l’autre. C’est la continuation dans une configuration comme celle que nous vivons actuellement : le régime maintient son contrôle de Damas, prend ce qui reste de Homs, perd une partie de ce qui reste de ses positions dans le Sud, l’Est et le Nord, sans pour autant s’effondrer. « Nous pourrions alors aller vers l’installation d’un effroyable statu quo auquel le monde peut s’habituer », avertit Ziad Majed.

      Solution instable ?
      Supposons toutefois le pire des scénarios, à savoir la partition de la Syrie. Serait-il plausible, viable, avec la création de régions autonomes kurdes, druzes, alaouites ?
      Pour Ziad Majed, la réponse est négative. « Nous oublions qu’il y a aujourd’hui des centaines de milliers de réfugiés sunnites arabes dans le
      littoral qualifié d’alaouite, dans Soueida qualifiée de druze et dans le Nord-Est kurde. Cela rend toute partition temporaire instable pour des raisons internes à chaque “canton” avant même de parler des enjeux régionaux », explique-t-il.

      Par contre, des régions autonomes, une décentralisation administrative élargie et même une forme de fédéralisme à l’allemande ou à l’espagnole, par exemple, semblent des situations plausibles pour une future Syrie, ajoute le politologue libanais. Pour lui, « il faut sortir à la fois de l’idéologie centraliste baassiste, de même que du référent malheureux irakien du post-Saddam. La décentralisation élargie pourrait dans ce cas être un compromis... ».

      Fabrice Balanche est de son côté beaucoup plus pessimiste : « Il est clair que la fragmentation territoriale sur des bases ethnico-confessionnelles s’est renforcée pour des raisons sécuritaires (alaouites, druzes et chrétiens) ou idéologiques (les Kurdes). La victoire d’une opposition “arabe sunnite”, plus ou moins islamiste, ne fera qu’accentuer le phénomène. Car nous aurons une redéfinition de la “nation syrienne” qui se fera non pas sur des valeurs laïques, comme celles véhiculées par le Baas, mais ethnico-religieuses. Cela va conduire à l’exclusion des autres communautés et même des laïcs appartenant à la majorité arabe sunnite. La volonté de vengeance, liée à la violence du conflit, mais aussi de revanche après plus de quarante années de domination par les alaouites augure mal d’une réconciliation nationale dans le cadre d’un État fédéral. Je ne crois malheureusement pas à une solution médiane pour les minorités en Syrie. »

      Alaouites et Kurdes
      Le chercheur français revient sur sa thèse, « la région alaouite et le pouvoir syrien », où il conclut « qu’en cas de perte du pouvoir par la famille el-Assad, les alaouites n’auraient pas d’autre issue que de se séparer de la Syrie. Leur fief est aussi vaste que le Liban, son ouverture sur la mer et ses infrastructures
      économiques lui confèrent une autonomie potentielle (Le Fief des alaouites, Limes, mars 2013).
      Le territoire kurde, quant à lui, est divisé en plusieurs entités d’Afryn (au nord d’Alep) à la frontière irakienne. La Haute Jezireh peut cependant constituer la base d’un territoire kurde autonome grâce à ses ressources agricoles et en hydrocarbures, qu’ils peuvent exporter via la Turquie et surtout le Kurdistan irakien ».
      M. Balanche pose toutefois d’autres questions : quel sera le devenir des populations kurdes de Damas et d’Alep (un million au total) qui représentent le tiers des Kurdes de Syrie ? Quel sera également le sort des populations alaouites de Damas? La communauté druze aura plus de mal à constituer une région autonome car le Jebel Druze, au sud-est du pays, est un petit territoire, enclavé et dénué de
      ressources. Il pourrait se tourner vers la Jordanie, comme il en a eu la tentation dans les années 1950, mais que deviendrait alors la majorité de la population druze qui réside dans l’agglomération de Damas ? Quant aux chrétiens, ils sont trop dispersés et divisés pour constituer une entité autonome. Tout comme dans le cas irakien, ils n’ont d’autre choix que de se placer sous la protection de groupes plus importants ou de partir, ajoute-t-il.

      Conséquences régionales
      Parler de partition de la Syrie, c’est aussi parler d’instabilité régionale. Ce qui, pour Ziad Majed, diminue encore plus la durabilité d’un scénario pareil. Dans ce cas, la Turquie (pour des raisons confessionnelles mais surtout nationalistes – Turcs/Kurdes), l’Irak (déjà en instabilité et en mobilisations et contre-mobilisations confessionnelles et ethniques – sunnites/chiites et Arabes/Kurdes), le Liban et même la Jordanie peuvent subir les ondes de choc et connaître de fortes turbulences politiques.

      Pour M. Majed, l’Irak et le Liban sont les deux scènes les plus « volatiles » vu leurs démographies confessionnelles, la fragilité de leurs consensus nationaux et leurs terrains fertiles pour les confrontations irano-saoudiennes qui pourront s’intensifier.
      Même constatation chez Fabrice Balanche qui considère que le conflit en Syrie, par sa dimension communautaire, alimente les clivages internes en Irak, puisque les tribus sunnites de l’Ouest soutiennent les rebelles syriens tandis que des volontaires chiites irakiens défendent le mausolée de saydé Zeinab. Quant à Massoud Barzani, il tente d’organiser l’opposition kurde. « La partition de la Syrie constituerait une menace pour l’intégrité de l’Irak, car les Kurdes et les Arabes sunnites voudront se rapprocher de leurs coreligionnaires syriens, ce qui accentuera la division de l’Irak, mais sans que cela n’aboutisse à une fusion des entités sunnite et kurde au sein du croissant fertile syro-irakien »,
      estime-t-il.

      Quid du Liban ? « Ces exemples peuvent inciter les Libanais à réfléchir aux scénarios possibles, car le pays du Cèdre ne sortira pas indemne d’une partition de la Syrie. Le débat sur la cantonisation du pays va se poser naturellement, le projet de loi orthodoxe sur le prochain scrutin législatif est symptomatique de l’échec des accords de Taëf », affirme Fabrice Balanche.
      La Turquie est un État nation centralisé et prospère sur le plan économique, ce qui normalement devrait la mettre à l’abri d’une déstabilisation liée à la crise syrienne, ajoute-t-il. Le conflit syrien a sans doute poussé le Premier ministre turc Tayyip Recep Erdogan à négocier une sortie de crise avec le PKK avant que l’incendie n’embrase tout le sud-est de la Turquie. « Je pense que ce pays finira par jouer un rôle militaire en Syrie, au prétexte de la défense des minorités turkmènes. Cela pourrait se produire, si un réduit alaouite voyait le jour, pour contrôler l’accès à la mer de la Syrie intérieure via “le corridor de Lattaquié” », conclut M. Balanche.

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      • Re: Regional geopolitics

        C’est arrivé en ex-Yougoslavie, pourquoi pas en Syrie ?


        20/05/2013

        L’Europe a vécu durant les années 90 l’un des conflits les plus atroces depuis la Seconde Guerre mondiale : celui des Balkans. Entre massacres, génocides et interventions militaires étrangères, la guerre ne s’arrêta finalement qu’avec la partition de la Yougoslavie en différentes entités ethnico-religieuses. Pourquoi un scénario qui a été appliqué en Europe ne peut-il pas être transposé en Syrie ?
        La question est tout à fait légitime, répond Ziad Majed. « Et il ne faut rien exclure quand on voit clairement que la realpolitik prend souvent le dessus sur les considérations éthiques ou de droit international. » M. Majed rappelle néanmoins deux facteurs importants : le premier est que l’effondrement de la Yougoslavie n’a pas mené aux conflits ou guerres généralisés en Europe de l’Est. C’est l’adhésion européenne, la gestion politique soutenue financièrement par les Occidentaux qui ont contribué à une stabilisation qui règne aujourd’hui. Le second facteur est que toute cette restructuration de l’espace du centre et de l’est de l’Europe s’est faite après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique.
        Une étape nécessaire vers un avenir meilleur?
        La région du Proche-Orient n’a jamais été autant en ébullition depuis les fameux accords de Sykes-Picot. Paradoxe des paradoxes, tous les régimes de la région, et surtout le Baas syrien, fustigeaient les « frontières artificielles créées par les colonisateurs ». Or, aujourd’hui, tous dénoncent un changement éventuel.
        Ziad Majed estime que le discours dominant stigmatisait les accords de Sykes-Picot qui ont « déchiré » la région et créé des frontières artificielles. « Donc partitionner ce qui l’a déjà été une seconde fois semble un mal de plus... »
        Les frontières héritées de Sykes-Picot ne sont pas parfaites, mais aucune frontière n’est idéale, renchérit M. Balanche. Dès qu’on ouvre la boîte de pandore du redécoupage territorial, la violence se déchaîne.
        Selon lui, « les régimes issus des indépendances ne sont pas parvenus à réaliser l’unité nationale. L’unité territoriale ne fonctionne que grâce à l’autoritarisme. Par conséquent, la remise en cause de l’autoritarisme interroge l’avenir des constructions territoriales existantes ».

        « Le paradoxe est que, lorsqu’on évoque un redécoupage du Proche-Orient, les mêmes dirigeants accusent l’Occident d’une nouvelle entreprise coloniale. Cependant, on peut légitimement se poser la question de la viabilité des constructions étatiques actuelles au Proche-Orient, de la délimitation de nouvelles frontières qui auraient peut-être plus de sens pour les populations. Mais il faut être conscient du cortège de violences que cela entraînera. S’agit-il d’une étape nécessaire pour obtenir une stabilité durable dans le futur ? Le processus n’est-il pas déjà engagé en Irak et en Syrie ? » s’interroge enfin Fabrice Balanche.





        « En Syrie aujourd’hui, les deux facteurs, stabilité régionale et effondrement d’un empire, ne sont pas réunies. À cela s’ajoute une forte pression interne : celle d’une majorité de Syriens qui ne sont pas prêts à reconnaître la division de leur pays », estime Ziad Majed.
        Fabrice Balanche revient pour sa part à Georges Corm qui décrit dans Le Proche-Orient éclaté un processus historique de fragmentation des empires sur des frontières ethnico-confessionnelles en raison de l’exportation du nationalisme occidental. Les États nations apparurent sur les décombres des empires austro-hongrois, russe et ottoman en Europe orientale. L’éclatement de la Yougoslavie à la fin du XXe siècle fut la dernière étape de l’application du principe des nationalités cher au président américain Woodrow Wilson.
        Pour M. Balanche, « le processus a été figé au Proche-Orient par le colonialisme et, après les indépendances, par le nationalisme arabe qui a permis aux États issus de Sykes-Picot de résister à la partition. Aujourd’hui, les idéologies progressistes et arabes ne font plus recette, le panislamisme n’est pas non plus susceptible de les remplacer, par conséquent les populations se réfèrent aux identités ethniques et religieuses ». Selon lui, les États multicommunautaires se retrouvent donc fragilisés. Le meilleur exemple est l’Irak où les Kurdes sont pratiquement indépendants et les Arabes sunnites en rébellion ouverte contre le gouvernement central dominé par la communauté chiite. Le système fédéral imposé par les États-Unis, censé garantir l’intégrité territoriale de l’Irak, ne fonctionne pas. « La redistribution de la rente pétrolière est le seul facteur d’unité nationale en Irak. Je suis donc très pessimiste pour la Syrie, car elle ne dispose pas d’une rente pétrolière, comparable à cette de l’Irak, pour garantir la paix sociale et territoriale, que le régime de Bachar el-Assad survive ou qu’il soit emporté », conclut Fabrice Balanche.

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        • Re: Regional geopolitics

          Syrian-Hizballah’s capture of Qusayr opens direct weapons route to Lebanon

          Shortly after Prime Minister Binyamin Netanyahu pledged Sunday, May 19, to maintain Israeli operations in Syria against the passage of advanced Iranian weapons to the Lebanese Hizballah, Syrian troops and their Hizballah comrades stormed Al-Qasayr, the northwestern town which commands the high road from Syrian Homs to Lebanon’s Hermel Mountains.
          This was a major victory: Iranian arms for Hizballah can now go through from Syria to destination unobstructed.
          In more than two years of battling the Assad regime, this was one of the rebels’ most devastating losses after three weeks of bitter fighting and the last of a whole row of recent setbacks.
          Bashar Assad in contrast has gained huge advantages from his al Qusayr victory, asDEBKAfile’s military sources report:
          1. It cuts off the Syrian rebels’ main supply and communications route via Lebanon through which their Arab backers Saudi Arabia, Qatar, the UAE to send them fighters, arms and funds.
          2. Rebel positions in the nearby town of Homs become increasingly vulnerable, as the Syrian army regains control of the main highway links between Damascus, Homs and Aleppo.
          3. After the rebels were pushed out of Al-Qasayr, Turkey remains their only accessible source of supplies.
          However, Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan has made a sudden U-turn. He had promised publicly to lobby for no-fly zones in his meeting with President Barack Obama at the White House Friday, May 17, to shield rebel forces in different parts of the country from Syrian air strikes. Instead, Edrogan threw his support between the international conference sponsored by Washington and Moscow for resolving the Syrian conflict.
          This told the rebels that the supportive Turkish channel was closing down.
          It is obvious to them that the conference can only succeed if Washington comes over to the Russian-Iranian-Hizballah side and agrees to the perpetuation of the Assad party’s role in any future government.
          As yet, neither of the contestants has agreed to attend the conference for which no date has been set. However, Turkish backing and arms supplies through its territory are expected to shrink progressively to squeeze the rebels into accepting a formula which would be tantamount to bowing to the defeat of their uprising.
          4. For Israel, the fall of al Qusayr means that while rebel supply routes are shut down, supply routes open up for the free movement of Iranian weapons from Syria straight to HIzballah strongholds in Lebanon. This would be Hizballah’s reward for its military aid to Assad’s army.
          If Prime Minister Netanyahu was serious about his promise Sunday to cut off Hizballah’s weapon routes from Syria, he has three primary options to choose from – none of them easy, to say the least.
          a) Military intervention in al Qusayr before the Syrian army and Hizballah clinch their takeover of this strategic byway town. This would catapult Israel into full-blown war with Syria and Hizballah and is therefore a non-starter.
          b) Bombardment of the convoys carrying arms from Syria to Lebanon.
          This won’t do much good. Having learned its lesson from the three Israeli air strikes against arms convoys and depots this year, Syria has now transferred the hardware disassembled into component parts and passed them out among smuggling rings ato move them under cover of dark into Lebanon.
          c) Attacks on the destination of those weapons – Hizballah depots in the Hermel – after their delivery. This would almost certainly trigger Hizballah war action against Israel.

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          • Re: Regional geopolitics

            Analysis: West learns to jaw not war on Syria as the country's civil war destabilises the region

            KIM SENGUPTA
            SUNDAY 19 MAY 2013

            Sunday’s reports that the Syrian conflict was spilling over into Lebanon can be taken as further evidence that the sectarian civil war is destabilising the region. There are also signs that the unending strife is pushing the two players who really matter, America and Russia, towards trying for negotiations and a ceasefire based on the Geneva Accord signed last June.

            Recep Tayyip Erdogan, the Turkish premier received sympathy and words of support from Barack Obama, but no promise of drastic action against the Damascus regime when he went to Washington. His Israeli counterpart, Binyamin Netanyahu, was cautioned over continuing attacks in Syria by Vladimir Putin when the two met in Sochi last week. And there is far less talk now of military operations over Syria supposedly crossing the 'red line' on chemical weapons; even from the British and the French who had been more bellicose about the matter than the Americans.

            President Assad now feels emboldened enough to declare, in his interview to the Argentinian newspaper, Clarin, that he was not going to step down and there was no point in talking with the rebels who were divided and disorganised.

            In reality, Assad will negotiate if the Russians tell him to. He'll also have to go at some stage soon, he has too much blood on his hands. But it is also the case that however dreadful the Syrian regime is, there is a growing view in Europe and the US that it is preferable to an Islamist extremist takeover of the country. That too appears to be the way the mood is going in Tel Aviv; Efraim Halevy, a former head of Mossad, stated that Assad remains "Israel's man in Damascus". But then one should not be too surprised by the West and its allies making moral compromises for reasons of realpolitik.

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            • Re: Regional geopolitics

              Moscow‘s smoke screen obscures Assad’s next Syrian war moves
              DEBKAfile Special Report May 31, 2013,


              On minute, Russian spokesmen declare that Moscow is only filling standing contracts with Syria for the sale of weapons, i.e. – S-300 anti-air missiles; the next, that delivery will take place only in the second quarter of 2014 (ahead of Syria’s presidential election). Then, after those spokesmen previously declared that Russia would only fill outstanding arms contracts, Serge Korotkov, head of the MiG company came out with the news Friday, May 31, that a Syrian delegation was in Moscow to discuss “a new contract” for the sale of “more than 10” MiG-29 M/M2 fighters.
              According to DEBKAfile’s military sources, this Russian fighter-bomber is designed to operate in complex electronic jamming environments. It is therefore just what the Syrian army lacks for overcoming the Israeli Air Force’s ability to disable Syria’s Russian-made electronic warfare systems.
              Moscow is therefore offering to provide Bashar Assad and his air force with a key resource for delivering on the statement he made in a TV interview Thursday, May 30: “We have informed all foreign parties that we will retaliate against any future Israeli attack.”
              Our military and Russian sources say that the conflicting Russian statements on weapons sales to Damascus have two motives:
              1. To lay down a smoke screen for concealing the true nature and volume of the military equipment Moscow is shipping to Assad and his army by airlift. Its transports land and unload their freight at various Syrian airfields, including Aleppo and Latakia. Without the Russian and Iranian air corridors, the Syrian army would soon run out of the ammunition, spare parts and fuel, needed day to day for keeping up its war on the rebels.
              2. To spread a fog fraught with Russian menace for scaring Israel, the United States, Britain, France and Turkey off any thought of military intervention in the Syrian conflict.
              This too is the frame of mind Moscow is seeking to generate for June 5 when representatives of Russia, the US and the United Nations meet to prepare the ground for the Geneva conference which had been called to hammer out a political settlement of the Syrian war. Moscow is determined to browbeat Washington into accepting Iran’s participation.
              Only the UN has so far named its representatives to the preliminary meeting. They are special envoy for Syria, the Algerian diplomat Lakhdar Brahimi, and the Deputy Secretary General, US Undersecretary for Political Affairs, Jeffrey Feltman.
              Some weeks ago, Brahimi was on the point of resigning his mission. He changed his mind when he saw Assad was gaining the upper hand in the way and the Obama administration unwilling to stop him except by cooperating with Moscow in calling an international conference for setting limits on Assad’s triumph.
              The Algerian diplomat became convinced that without Moscow and Iran’s attendance, the conference is condemned to fail.
              Most probably, therefore, the preparatory meeting will be preoccupied with settling the argument over Iran’s participation. Already, behind closed doors, Moscow, Washington and Tehran have closed the gap between them and bargaining over the format of Tehran’s attendance, whether as a separate delegation or part of the Syrian team? And will Hizballah be asked or not?
              The Russians are confident they come to the event with the strongest hand. Their delegates will lead a front composed of Iran, Syria and Hizballah, which is not only united but way ahead on the war front.
              In contrast, their American co-sponsors, have not been able to persuade the fractious Syrian opposition or its Gulf patrons, led by Saudi Arabia, to put in an appearance at the conference.
              Unless this obstacle can be overcome, the US delegation comes to the conference without Syrian or Arab parties on its side of the table.
              Israel can only watch from the sidelines.
              President Vladimir Putin and his advisers feel they can safely turn up the heat in the belief that President Barack Obama will have no choice in the final reckoning but to accept the Russian-Iranian proposals for ending the Syrian war, starting with leaving Assad in power. Otherwise, Moscow is indicating that the war will escalate, fueled by the swelling input of Russian arms, and the United States will sink further in Middle East estimation.
              Implicit in the Russian stance is that the Syrian war which has already spread to Lebanon thanks to Hizballah’s participation in the fighting will next spill over into Israel. Moscow is playing the S-300 missiles and MiG-29 M/M2 warplanes as pieces in its game against Israel too on the Syrian chessboard.

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              • Re: Regional geopolitics

                Came across this. It's 2 years old, but still relevant:



                "Still an angry Nation? Turkey's politics under scrutiny"
                lecture given by Kerem Öktem,
                Plenipotentiary meow!

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                • Re: Regional geopolitics

                  ANALYSIS | 31.05.13 | 10:53
                  Armenian demarche?: Discussion of geopolitical choices on in Yerevan after Sargsyan skips two major ex-Soviet summits

                  Discussions are on in Armenia regarding what other arguments Moscow may use to persuade Armenia to join the emerging Eurasian Union, a major post-Soviet reintegration effort initiated by Russian President Vladimir Putin.

                  Armenian President Serzh Sargsyan did not attend the Russia-led Collective Security Treaty Organization’s (CSTO) summit in Bishkek, Kyrgyzstan, on May 28, nor did he travel to Astana, Kazakhstan, the following day for the EurAsEC summit there, which gave rise to speculations that thus the Armenian leader showed his determination not to bow to Russian pressure.

                  On May 30, while answering questions in the National Assembly, Armenia’s Deputy Minister of Foreign Affairs Shavarsh Kocharyan reaffirmed that Armenia is going to initial Association and Deep and Comprehensive Free Trade Area agreements with the European Union in November, and if it joins the Russia-led Customs Union, it will not be able to do so. At present Armenia is a member of the Commonwealth of Independent States Free Trade Area, and that’s enough, Kocharyan hinted.

                  In order to attract Armenia to its reintegration zone Russia has recently used several methods. In particular, it has stated about the strengthening of its military base in Armenia and, through some experts, has been spreading rumors about the possibility of renewed hostilities in the Karabakh conflict zone.

                  Sergey Kurginyan, a Russian pundit who ardently advocates the establishment of the Eurasian Union, visited Armenia recently. He frightened Armenians with gay marriages and a possible law on incest in Europe, suggesting that Armenia should not deal with such Europe but should rather choose a healthier way – the Eurasian Union. He also said that Armenia alone would not survive and it had to join one of the empires.

                  Kurginyan also said that the United States and Turkey were building a Sunni zone in which Armenia will not survive without Russia. Earlier, Russia raised the price of natural gas for Armenia, which resulted in some anti-Russian sentiments in the country.

                  A number of Armenian pundits have also begun to actively promote the Customs Union and the continuation of the Armenian-Russian “strategic alliance”. In particular, many of them have tried to present Sargsyan’s decision to attend the summits in Bishkek and Astana not as a demarche against Moscow, but as an ordinary matter, saying that relations between Armenia and Russia remains “brilliant”.

                  Meanwhile, the latest CSTO and EurAsEC summits were very important for the future of these organizations. The CSTO summit discussed the withdrawal of NATO forces from Afghanistan planned for 2014 and the possible deterioration of the situation in Central Asia in this regard. The CSTO decided that it was responsible for this zone, which can become a hotbed of terrorism and drug trafficking.

                  By refusing to travel to Bishkek, Sargsyan, in fact, declared about Armenia’s non-participation in the CSTO’s future operations in Afghanistan or around it, which could spell a demise for the Russia-led defense pact of six post-Soviet nations that does not have combat experience yet.

                  As for the EurAsEC summit in Astana, Ukraine submitted its application for an observer status in the Customs Union during it. Ukraine also intends to sign an Association Agreement with the EU in November. Russia has failed to make Ukraine abandon this plan. The absence of Sargsyan from the summit could also mean that Armenia does not want even an observer status in the Eurasian Union.

                  One can already now come across headlines in the Armenian press like: “It only remains for Russia to send troops to Armenia” or “Who else would Moscow send to persuade Yerevan?”.

                  Meanwhile, Artur Baghdasaryan, the secretary of the National Security Council of Armenia, on Thursday denied any political motives behind President Sargsyan’s absence from the summit in Bishkek, stressing that Armenia’s relations with Russia remain “excellent.”

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                  • Re: Regional geopolitics

                    The Times of Central Asia
                    May 29 2013

                    Eurasian specialist warns that Central Asia's ethnic enclaves are `heating up'


                    Published on Wednesday, 29 May 2013
                    Written by TCA


                    BISHKEK (TCA) - Eurasian specialist Paul Goble warns that the
                    politically volatile situation of the Central Asia's nine exclaves is
                    "heating up". He attributes it to the recent political actions of the
                    regional governments, people within the enclaves, and the Russian
                    government. If this trend continues, there is a "risk that one or more
                    of them will become a "Central Asian 'Karabakh'".

                    Nagorno-Karabakh is the predominantly Armenian-populated region in the
                    Caucasus that has been a source of dispute between Armenia and
                    Azerbaijan since the collapse of the Soviet Union in 1991.

                    Central Asia has nine exclaves. Tajikistan has three exclaves within
                    Uzbekistan and Kyrgyzstan: Sarvan, Vorukh and Kaigarach. Uzbekistan
                    has five exclaves within Kyrgyzstan: Sokh, Shakhimardan, Qalacha,
                    Dzhangail, and Tayan. Kyrgyzstan has one exclave in Uzbekistan: Barak.

                    The two largest exclaves are the Tajik exclave of Vorukh and the
                    Uzbekistani exclave of Sokh. Both are within Kyrgyzstan.

                    Vorukh, which is located in Kyrgyzstan's southern Batken region, has
                    experienced the most problems recently. On April 27, an argument
                    between Vorukh residents and Kyrgyz laborers escalated into a fight,
                    which involved several hundred people. The conflict started when
                    Vorukh residents objected to the building of a new road that would
                    bypass enclave. They claimed the road compound on their economic and
                    agricultural problems. On May 8, officials from Kyrgyzstan and
                    Tajikistan met to address the heightened tensions. Political experts
                    and local officials, however, view the longstanding resentments over
                    land ownership, access to pasture, and shared water resources as
                    reasons enough to believe these meetings will not amount to much.

                    Sokh, the Uzbekistan exclave in Kyrgyzstan, also "in recent decades
                    has become the site of increased hostilities, fueled by population
                    growth and heightened competition for pastureland and water," reports
                    RFE/RL. In January, there were confrontations between Sokh residents
                    and Kyrgyz workers. It resulted in a lockdown of border crossings.

                    Some regional analysts suspect regional governments may have an
                    interest in intensifying ethnic tensions for their own political
                    purposes. One Kyrgyz commentary suggests that Tashkent is
                    "orchestrating clashes" in Sokh in order to pressure Bishkek on a
                    variety of issues, including the construction of Kambarata, an
                    upstream hydro-electric dam in Kyrgyzstan.

                    Other analysts point to Moscow's interference. It may well be in
                    Moscow's interest that the countries in its "near abroad," or "soft
                    underbelly," still require a strong hand to maintain regional
                    stability.

                    Comment


                    • Re: Regional geopolitics

                      Դիմում ՀՀ կառավարությանը:

                      Իրանի գազատարի թողունակությունը ըստ կառավարության հայտարարության կարող է հասնել մինչև 3 միլիոն խորանարդ մետրի բայց անցյալ տարի ընդամենը 1,5միլիոն խորանարդ մետր է օգտագործվել էլէկտրոէներգիայի հետ փոխանակելով:

                      Խնդրում եմ կառավարությանը այս տարի Ռուսգազարդից կաշառք չվերցնել Ռուսական թանկ գազը ներկրելու համար

                      և փոխարենը թող գեթ այս մեկ անգամ ժողովրդին լավություն անեն ու 1,5 միլիոն խորանարդ մետրը «մենք ընդամենը օգտագործում ենք 2 միլիոն խմ» ներմուծեն Իրանից՝ Իրանի դեսպանը հայտարարել է որ Իրանական գազը անհամեմատ էժան է Ռուսականից:

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